Le temps ayant décidé d’endosser son manteau de vent, de froidure et de pluie, je crois bien que mes trois neurones sont déjà tout engourdis et récalcitrants à l’idée de rédiger de nouveaux billets. Dans ces cas-là, les recettes rescapées de l’ancien blog piraté sont une solution de dépannage idéale. Chaque chose en son temps, dans l’immédiat, c’est encore le concours du Gâteau de Savoie, qui requiert toute mon attention.
Recette
Mettre le beurre à fondre à feu doux, enlever la mousse blanchâtre. Il est à point quand il ne chante plus. Ajouter 2 poignées de feuilles de verveine, couvrir et laisser infuser 15 à 20 minutes. Ôter la verveine, filtrer au travers d’un papier absorbant, pour enlever toutes les impuretés : il faut récupérer 130g de beurre. Hacher menu les feuilles restantes. Tamiser ensemble farine, levure et poudre d’amandes, fouetter les blancs avec le sucre (il ne faut pas battre les oeufs en neige, ils doivent juste être mousseux), incorporer les poudres tamisées, fouetter pour bien mélanger. Incorporer les feuilles de verveine, puis le beurre fondu et le miel.
Remplir les moules à la poche à douille ou à l’aide d’une cuillère à soupe, mettre au frais pour 8 h. Préchauffer le four à 220°C (thermostat 5 ), enfourner pour 7 minutes, baisser la température à 180°C et prolonger la cuisson de 5 à 7 minutes environ environ.
Servir tièdes, ou refroidies. On peut les conserver quelques jours dans une boîte en métal. Je n’ai jamais réussi à en garder, c’est bien meilleur le jour même. J’ai suivi en partie une recette de Joël Robuchon, en diminuant la quantité de sucre et pris du sucre en poudre et non du sucre glace. J’ai aussi clarifié le beurre, c’est pour cela qu’on en perd une partie. Je préfère les madeleines assez cuites aux madeleines plus claires. Pour une fois, j’ai respecté et le temps de repos et la température. Mes madeleines ont enfin développé la bosse longtemps convoitée, elles étaient moelleuses et parfumées. Cette fournée-là a disparu dans l’heure qui a suivi sa cuisson.
En faisant un petit tour sur les blogs, je me suis aperçue que Lorette avait fait une recette similaire, et je ne peux qu’être d’accord avec elle: pas diététique, mais quel régal!
Ah les madeleines de Madeleine.., encore meilleures que celles de Proust!
À essayer dès que je trouve de la verveine!
Tu devrais essayer de planter un pied de verveine, la Bavaroise et fils préféré en ont un plant en pot sur leur terrasse. cette année la récolte a été abondante. J’espère que mes madeleines sont plus digestes que celles de l’illustre écrivain, je n’ai jamais réussi à lire » Du côté de chez Swann en entier « , je devrais peut-être tenter à nouveau !
Hello ! En effet, ça pousse très bien en pot, en intérieur comme en extérieur. Par contre, à rentrer en hiver si il fait froid.
À bientôt, Quentin
J’ai fait la recette aujourd’hui et franchement pas bon du tout. Vous avez pas oublié la levure ?
Bonjour, c’est à cela que servent les commentaires, à rectifier les fautes d’inattention ! Effectivement, vous avez raison, j’ai oublié le sachet de levure et vous m’en voyez désolée, je rectifie tout de suite.
Bonjour et vraiment désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, effectivement, j’ai dû oublier d’indiquer la levure dans la liste des ingrédients, j’ai réparé mon oubli, c’est malheureusement trop tard pour vous, en espérant que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.