La betterave et moi, ce n’est pas le grand amour et ça depuis très longtemps. Je ne me souviens pas en avoir vu ni à la table familiale, ni chez mes grand-parents ; non ! mon aversion pour ce légume provient de la cantine du lycée où les cuisiniers rivalisaient d’idées pour alterner les 5 légumes à nous faire ingurgiter coûte que coûte, j’ai nommé : les pommes de terre à l’eau, la purée de pommes de terre, les frites, cela fait déjà 3, restent les lentilles et les betteraves que je déteste tout simplement ! Mon goûteur, lui, apprécie beaucoup ce légume, alors en voyant ce que Nanou avait cuisiné, alors qu’elle semble avoir les mêmes réticences, je me suis laissé tenter, après tout je cuisine bien des cervelles !
Recette
Amener le bouillon de volaille à ébullition. Tailler la betterave en dés, les mettre dans le bol du mixer, verser le bouillon et mixer par impulsions jusqu’au à obtention d’un velouté, maintenir au chaud pour réaliser le risotto.
Ciseler l’échalote, la faire revenir dans l’huile d’olive 2 à 3 minutes, ajouter le riz, poursuivre la cuisson d’autant en remuant, le riz doit être nacré. Verser le Noilly Prat, mélanger puis incorporer peu à peu le velouté de betterave sans cesser de remuer. Quand le risotto est cuit, ajouter le beurre, mélanger, puis le parmesan râpé, mélanger de nouveau, couvrir une à deux minutes, c’est prêt. Servir dans des assiettes chaudes avec un peu d’estragon pour le décor.
C’est bien la première fois que je mange de la betterave sans faire la grimace, merci à Nanou, c’est une grande première. De là à dire que je suis en train de devenir fan, est sûrement prématuré, cependant une autre recette m’a tapé dans l’oeil et mon prochain essai à la betterave sera pour cette verrine, peut-être cet été où j’aurai de bons fromages de chèvre.
Bienvenue au club de celles qui n’apprécient pas les betteraves (souvenirs de colos). Tout de même il y a à peu près 5 ans j’ai goûté de la betterave crue râpée et j’ai apprécié.
Le risotto me paraît original tant au niveau du goût que de la couleur. Je tenterais, encore faut-il que je trouve de la betterave cuite au feu de bois. T’as une astuce ?
Pas d’astuce particulière, juste le maraîcher du marché Tête d’Or, les mercredis et samedis, qui proposent aussi des betteraves, cuites au feu de bois et en été les longues à Oléron.
Bon ben ça tombe bien, moi, j’aime beaucoup la betterave. Il faut dire que j’aimais même celles de la cantine ! ;o)
Bisous
Hélène
Pour les betteraves je crois que tout est question d’assaisonnement , je n’en raffolais pas quand j’étais gamine mais maintenant que je les fais à ma sauce je les apprécie.
Une idée extra!
Moi aussi j’aime énormément la betterave. Très belle assiette.