La semaine dernière, il y a failli avoir du rififi en cuisine, forte de mon expérience avec le lapin de Madame Menus Propos, je souhaitais poursuivre l’aventure cunicole avec une recette dénichée dans le ELLE à table du mois de janvier. Faute de grives on mange des merles dit le proverbe, faute de lapin, mangez du cabri, assène le volailleux à mon goûteur, c’est pareil ! Une chance pour moi, mon goûteur est resté de marbre, une biquette et un lapin, c’est pas tout à fait la même chose, il sait faire la différence entre barbichette et longues oreilles, sans parler des cornes, du coup il m’a rapporté une choucroute ! Il m’a fallu patienter une semaine avant de récupérer un joli râble. C’était l’occasion pour moi d’entamer une bouteille de Pineau rosé que Lacath m’a offert récemment. Comme aujourd’hui je me trouve en Charente, c’est l’occasion rêvée de publier cette recette, d’autant plus que les tomates commencent enfin à avoir du goût.
Recette
Hacher menu les échalotes, ciseler les gousses d’ail, dans cocotte, faire mousser un peu de beurre et d’huile, colorer les morceaux de lapin sur tous les côtés. Ajouter l’ail et les échalotes, faire blondir.
Verser le cognac et flamber, mouiller avec le Pineau, ajouter les tomates cerises, couvrir et laisser mijoter 1h30 à couvert à feu doux. Quinze minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le foie du lapin, le tourner dans la sauce et remettre le couvercle pour terminer la cuisson.
Servir dans des assiettes chaudes avec des pommes de terre sautées, des penne ou des tagliatelles. Le cognac et le Pineau donnent une note sucrée à cette recette.
Entre le fromage et les lapins ma cuisine manque de variété en ce moment, il est temps que je me remette aux desserts.
J’ignorais totalement qu’il existait du Pineau rosé, on apprend tous les jours.
Le lapin aime ta tanière car il revient plutôt deux fois qu’une. Il t’inspire et tu fais bien.
Bon on voudrait un peu de sucré tout de même.
Merci pour le clin d’oeil.
Et c’est pas fini ! À ta demande, je me suis exécutée pour le sucré.
Pas de dessert au lapin, hein ? ;o))
Et pourtant, j’ai dû résister pour ne pas transformer le lapin en chocolat en mousse au chocolat.
Hummm, ça aussi ça a l’air délicieux ! un joli plat à partager !
Une autre bonne raison pour me procurer du lapin bientôt. Je ne trouverai certainement pas de Pineau rosé de ce côté-ci mais je ferai avec l’autre. D’ailleurs, nous n’avons pas encore entamé celui rapporté l’année dernière de Gémozac. JP le conserve pour une occasion spéciale et je me doute un peu de quoi il s’agit…
Excellente recette, et merci du lien mis de cet excellentissime vigneron qu’est Pascal FAVRE, humble, souriant, sympathique, ouvert. Bref, un vrai Charentais-maritime ! (ayant habité la région, je sais que les gens là-bas sont très sensibles à la nuance).
je vais suivre votre blog de plus près, j’adore cuisiner. Et cette idée de lapin… Dommage que ma blonde n’aime pas cette bébette à manger.
Gourmandes salutations.
Patrick MACLART
http://www.bourgogne-wineblog.com