Dans une assiette ce dessert tout simple mais volumineux suffisait à notre bonheur d’enfant. Régulièrement, notre père rapportait le dessert du dimanche et pour satisfaire les goûts de chacun, il prenait des portions individuelles différentes : éclairs au chocolat ou au café, baba au rhum, Polonaise, puits d’amour, boules meringuées au chocolat, ou encore les fameuses meringues à la chantilly, rien que des gâteaux disparus ou presque des devantures des boutiques élégantes d’aujourd’hui. Le choix s’avérait toujours compliqué, cornélien même, si la Polonaise était toujours réservée à maman, le baba à papa, le débat pour l’attribution des autres gâteaux se révélait ardu : 4 becs sucrés, plus la grand-mère qui n’était pas en reste ! En attendant de déballer mes livres gourmands, c’est l’application Pâtisserie qui m’a donné l’occasion de retomber en enfance.
Recette
Commencer par la meringue, fouetter doucement les blancs d’oeufs additionnés des blancs secs. Ajouter une cuillère à soupe de sucre, quand ils sont bien mousseux, incorporer le sucre semoule en trois ou quatre fois, la texture idéale est celle de la mousse à raser. Tamiser le sucre glace, lui ajouter la vanille en poudre et ajouter le tout à l’appareil précédent, mélanger délicatement.
Préchauffer le four, en chaleur tournante à 150°C.
Mettre la préparation dans une poche équipée de la douille de votre choix et coucher des meringues en les espaçant sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Enfourner pour 10 minutes, puis baisser la température à 90°C, pour environ 2 heures.
Fendre et gratter la vanille, la laisser au frais dans la crème fleurette. Déposer un saladier avec les branches fouet du mixer dans le congélateur. Quand les meringues sont cuites et refroidies, fouetter la crème légèrement, ajouter le sucre et continuer de fouetter jusqu’à la consistance de la crème Chantilly. Mettre la crème dans une poche équipée d’une douille cannelée et garnir les coques de meringues et les assembler deux par deux. Parsemer un peu de chocolat Manjari râpé. comme pour un soufflé, ce dessert requiert une dégustation immédiate.
Même en sucrant à peine la crème, cela reste un dessert vraiment très sucré, qu’importe une incursion en enfance avec cette meringue très légère pour la dernière recette de l’année, j’en redemande !
J’en ai l’eau à la bouche ma chère!
Une excellente année 2016 à vous deux!
Merci beaucoup Diane. Meilleurs voeux à vous deux et au plaisir.
Les meilleures que j’ai jamais mangées c’était à Gruyère, juste après la fondue. Quel souvenir! Dire que je ne peux plus, je ne dois plus, quel dommage. Comme j’aimerais croquer dans les tiennes, j’en bave devant mon écran. Bises
C’est drôle, quand nous habitions dans le Doubs, la soeur de fils adoptif nous a emmené à La Gruyère et nous avons fait le même repas.
bonjour aux 3 soeurs !!!! je viens par hasard de découvrir votre blog en cherchant la recette des meringues à la chantilly je lis la votre mais vous parlez dans la manière de faire de blancs d’oeufs SECS à mélanger a ceux « vieillis » et vous n’en parlez pas dans la liste des ingrédients! Ce qui peut donner un autre résultat mais dans quelle quantité???? je recherche MON souvenir d’enfance qui est le même que le vôtre celui de meringues qui explosaient dans la bouche tellement légères que j’ai la sensation d’avoir croqué dans un nuage accompagné d’une belle chantilly…..j’en rêve…Auriez -vous la très grande gentillesse de m’expliquer : un grand merci à vous . j’ai mis vôtre blog dans mes favoris grâce au hasard d’internet merci encore et très bonne journée
Effectivement, j’ai oublié le poids des blancs secs. 4g sont largement suffisants, mais ce n’est pas indispensable, je l’ai appris récemment, mais c’est plus facile avec des blancs de quelques jours. J’ai rectifié toutes les erreurs et mon oubli. Merci beaucoup pour la visite.
merci pour votre réponse je vais faire des essais ……
Si vous aussi, vous retrouvez votre dessert d’antan, tenez-nous au courant et bonne dégustation.