Les bulles sont incontournables de dîners réussis en famille ou entre amis, alors quand Mamina m’a conviée à participer à la sixième édition du concours des Champagnes des Vignerons, marque collective regroupant tous les vignerons et les sociétés qui commercialisent du champagne, c’est avec grand plaisir que j’ai saisi l’occasion de réfléchir à une nouvelle recette qui viendra en écho magnifier le Champagne choisi. Cette année, les Champagnes rosés sont à l’honneur, leur consommation est en nette progression. Décider d’une bouteille en particulier ne se fait pas à la légère, c’est seulement après avoir suivi attentivement la conférence de Geoffrey Orban que mon choix s’est fixé sur la cuvée Rubis de la Maison Joël Martin & fils. Les fêtes de fin d’année, c’est presque demain, pourquoi ne pas s’entraîner dès maintenant !
Recette
Afin que le homard garde une forme plate et rectiligne, le ficeler sur une cuillère. Préparer un court-bouillon avec tous les légumes et les aromates et le gros sel, les mettre à chauffer dans 4 litres d’eau froide, maintenir l’ébullition pendant 15 minutes environ. Éplucher les carottes pour l’accompagnement, les tailler en sifflets, réserver.
Ouvrir la gousse de vanille, la gratter, l’ajouter ainsi que les sifflets de carottes à 40g de beurre clarifié, chauffer jusqu’à ce que les carottes soient tendres, réserver. Parallèlement, presser les oranges, filtrer le jus, puis le chauffer doucement jusqu’à une consistance sirupeuse, réserver.
Plonger le homard ficelé dans le court-bouillon pendant 3 minutes, le sortir, avec précaution – c’est chaud – séparer les pinces et la tête du reste du corps, prolonger la cuisson 4 minutes dans le court-bouillon. Décortiquer la queue et les pinces. Chauffer le beurre clarifié restant dans une poêle, déposer le homard et les éventails de main de Bouddha, cuire à feu moyen quelques minutes en nourrissant la chair de beurre clarifié parfumé.
Au moment de servir, enlever la gousse de vanille des carottes pour les réchauffer rapidement. Réchauffer le jus d’orange, lui incorporer le beurre froid en fouettant. Enlever l’excédent de beurre sur la chair du homard. Sur une assiette chaude, déposer les sifflets de carottes en épis ou en charlotte, une cuillère de beurre d’orange, la queue et les pinces du homard, parsemer de fleur de sel et d’un tour de moulin à poivre. Pour la décoration, main de Bouddha et quelques triangles de gelée d’orange* pour un brin de fraîcheur.
Avant dégustation, s’imprégner les papilles d’une première gorgée, puis d’une seconde gorgée de champagne qui vont tapisser tous les capteurs sensoriels de la bouche et la préparer à apprécier pleinement cette alliance.
Pour cette recette, j’ai eu la chance d’avoir une femelle homard très pleine, très coraillée aussi. Le court-bouillon est léger et parfumé, je l’ai utilisé en partie le lendemain pour un risotto avec le reste du homard décortiqué, quelques palourdes et des vanets.
* Après avoir dressé l’assiette, je me suis rendu compte que j’avais omis de mettre les triangles de gelée d’orange, lesquels étaient l’idée première de ma recette. Pour la réaliser, rafraîchir la gélatine dans de l’eau froide, presser et filtrer le jus d’une orange, peser 100g de jus, en chauffer la moitié pour dissoudre la gélatine essorée, mélanger vivement, incorporer le jus d’orange restant, verser dans une assiette creuse, filmer et réserver au frais. Découper en petits triangles au moment de servir.
Le meilleur est toujours pour la fin ! En sélectionnant ma recette, vous me permettrez peut-être de faire partie des finalistes et avec l’ultime bulle, à votre tour vous pouvez gagner une bouteille de champagne, offerte par les Champagnes des Vignerons. Pour cela rien de plus facile, vous laissez en commentaire sur ce billet un souvenir, une émotion, une anecdote liés au Champagne. Merci d’avance de votre participation.
bonjour !
je joue avec plaisir
mon souvenir le plus drôle enfin celui qui m’a le plus marqué est lorsque ma soeur m’a fait découvrir ce merveilleux champagne lors d’un diner et a réaliser des huitres gratinées arrosées de ce champagne, je détestais les huitres crues et ai adoré cette nouvelle saveur avec le champagne des vignerons! Ce fut un très beau souvenir et une soirée de délire car on était un peu pompette à table avec des coupes remplies de ce délicieux nectar plein de bulles qui me donnaient des bouffées de rire !
merci pour ce jeu pétillant et bon week end
mon mail : jero69006(@)free.fr
Le Champagne rosé me ramène à ma jeunesse, où étudiante à Reims, j’ai découvert à l’occasion d’une visite de cave, ce délicieux nectar que je trouve plus féminin, plus doux, plus proche de mes goûts que le champagne,
Merci pour cette recette
Quelle originalité pour ce champagne rosé! Un homard (ou plutôt une homarde) qui magnifie ses bulles.
Un souvenir : un Noël entouré de nos enfants où nous avons trinqué tout en ouvrant nos cadeaux chacun à notre tour. L’émotion était très forte lorsque j’ai découvert le mien… Maintenant lorsque je déguste du champagne rosé, ce souvenir m’envahit à chaque fois.
Les Noëls chez les Menus Propos doivent être un sacré évènement, entre gourmandises, déballages, papotages et émotion.
Bonsoir et merci pour ce concours !
Mon meilleur souvenir avec le champagne vignerons ?
C’est lors de de ma 1ere coupe durant une fête d’anniversaire 🙂
Mon meilleur souvenir avec ce champagne rosé ?
C’est ce soir de rassemblement familial ou toutes les joues ont rosies sous l’action de ce délicieux breuvage apprécié de tous, petits et grands !
Ce champagne rosé vignerons avec le homard me ferait oublier l’alliance homard à la vanille châteauneuf du pape blanc du domaine de la solitude cuvée barberini qui fonctionne depuis plusieurs années
Bravo et merci
Chez nous le champagne rosé est réservé aux grandes occasions, celles qui changent une vie !
Ce champagne si particulier, si unique me rappelle cette très belle année où je réussis coup sur coup mon permis (et oui j’avais tardé à le passer) et ma première année de fac d’histoire alors que toute la famille pensait que j’allais échouer !
Disons que nous avons vraiment beaucoup fêté ces deux réussites, nous étions bien toutes et tous « guillerets » !!!!
Un très beau souvenir lié à ce champagne rosé si divin…
Comme chez les Menus Propos, ta famille sait célébrer les grandes occasions avec faste.
J’adore le champagne.
En toutes occasions, pour les bonnes évidemment, mais aussi en consolation, pour les moins bonnes.
Une manière toute à fait philosophique de déguster le champagne !
…Moi aussi j’aime le Champagne et cela depuis des décennies. En effet le jour de ma communion privée, j’avais 8 ans, à la fin du repas les adultes ont déposé leurs coupes de champagne plus ou moins vides sur le piano à queue de maman et sont passés au salon pour prendre le café.
Quelle bonne idée ont-ils eu de partir à côté ! C’était pour moi l’occasion de goûter enfin ce breuvage mystérieux et divin que « les grands » jugeaient inadapté à la jeune enfance. Il était clair que j’étais très curieuse. Ayant sondé la situation, la porte du salon était fermée, je suis montée sur le piano, assise en tailleur, j’ai « sifflé » le champagne restant dans les coupes, pas trop vite bien sûr, mais avec une certaine conséquence, car plus je buvais, plus j’aimais ce liquide pétillant et si joliment doré… au bout d’une bonne heure mon père m’a découverte, affalée sur le piano. Il venait me chercher pour les vêpres. je bafouillais, je riais et j’avais mal à la tête…quelle honte. Il faut bien dire que notre famille était très pieuse! On m’a mise au lit avec des compresses froides sur le front.Je ne suis pas allée aux vêpres, ce qui correspondait chez nous à un gros péché et mon père a dû mentir à monsieur le curé (encore un plus grand péché!)… Depuis ce jour là, que je n’ai jamais regretté, quelle révélation, j’ai de grandes affinités au Champagne et je l’adore!
Juste à temps pour participer au tirage au sort. On ne parlait pas encore de modération à l’époque et depuis, il y a prescription après tant d’années. J’imagine la tête des parents !