Toujours dans le cadre du concours de la Tomme de Savoie, c’est encore sur une idée de Hilda que je suis partie en Russie. Quand j’étais au lycée, très longtemps le « Docteur Jivago » m’a fait rêver à tel point que j’avais choisi le russe en troisième langue après le bac. Mon enthousiasme a été de courte durée, je n’ai jamais réussi à rouler les « R ». À part le Koulibiak, mes connaissances en matière de cuisine russe sont quasiment inexistantes, je connais les blinis et la paskha. Dans les années 60, on servait des zakouskis à l’apéritif, c’était à la mode comme la vodka orange.
Recette
Mettre la farine dans le bol du robot muni de la feuille, avec le beurre coupé en morceaux, le sel et le sucre. Commencer à mélanger à la vitesse la plus basse, incorporer de l’eau bien fraîche peu à peu jusqu’à la consistance voulue. Rouler la pâte en boule et réserver 1h environ au frais.
Couper la Tomme de Savoie en petits morceaux, ciseler les blancs de poireaux finement, faire mousser l’huile et le beurre dans une poêle, ajouter les poireaux, laisser suer 1 minute, saler, mouiller avec un peu d’eau, remuer, couvrir et étuver 3 minutes. Ajouter la crème fraîche, mélanger, incorporer la Tomme de Savoie, mélanger, goûter et ajuster l’assaisonnement si nécessaire, réserver au frais.
Fleurer le plan de travail avec un peu de farine, étaler la pâte assez finement. Découper des cercles avec un emporte-pièce de 8cm. Déposer un peu d’appareil Tomme/poireaux au milieu du cercle, badigeonner le pourtour du cercle avec un peu d’eau et plier en deux. Fermer en appuyant pour donner une forme volantée. Fouetter le jaune d’oeuf avec une cuillère à café d’eau, poivrer et badigeonner les pirojkis pour les dorer. Réserver au frais, le temps que le four soit à température.
Préchauffer le four à 250°C, enfourner les pirojkis pour 7 minutes, baisser à température à 210°C et poursuivre la cuisson 12 à 14 minutes. Laisser refroidir un peu avant de déguster.
Le concours est maintenant terminé, mais il me reste encore quelques recettes à publier.
Excellentes petites bouchées gourmandes que j’aurais plaisir à essayer car je ne connaissais pas du tout. Bonne journée
Rassure-toi, je n’ai jamais mangé de vrais pirojkis, mais je pense qu’on peut en faire avec ce qu’on trouve dans son garde-manger, l’éventail est très vaste.
J’ai fait du russe longtemps, moi ! Et je dois dire que cette adaptation des pirojki me plaît bien aussi !
Bisous
Hélène
Je connaissais les pirojkis de nom mais n’en ai jamais goûté , j’aime bien ta version.
Idem pour moi, je n’ai jamais mangé de pirojkis, pas plus que de pastéis de nata mais je m’amuse beaucoup à essayer de traduire ces recettes en version savoyarde.