À la fin des vacances, des amis nous ont rendu visite, apportant avec eux moult douceurs et produits du Sud-Ouest, et aussi leurs dernières recettes fétiches. Mon amie apprécie énormément la cuisine de Reine Sammut, qui cuisine beaucoup les légumes et indique, pour chaque recette, avec précision les tours de main et donne des astuces pour utiliser les produits sans rien en perdre. Samedi au marché, mon maraîcher proposait encore des tomates jaunes, je n’ai pas hésité un instant à reproduire ce gaspacho, vraisemblablement le dernier de la saison.
Recette
Après les avoir incisées en croix, tremper les tomates 30 secondes dans l’eau bouillante, les rafraîchir dans un bain d’eau glacée pour stopper la cuisson, puis les monder au-dessus d’une passoire posée sur un saladier. Retirer le pédoncule des tomates et couper les en deux ou en quartiers pour ôter tous les pépins. (Conseil de Reine Sammut : garder l’eau de végétation des tomates, elles en rendent beaucoup, pour faire ultérieurement un risotto, j’ai essayé, c’est vraiment bien.) Enlever la croûte du pain pour ne conserver que la mie.
Déposer les tomates dans le bol du blender, ajouter le reste des ingrédients : l’ail, l’oignon, l’échalote, le sucre, le vinaigre de Jerez, la mie de pain et l’huile pour terminer. Mixer doucement au départ, puis augmenter la puissance jusqu’à obtention d’une belle consistance mousseuse et veloutée. Saler et poivrer, goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Réserver 2 à 3 heures au frais.
Au moment de servir, ajouter une pointe de piment d’Espelette, certes pour la décoration, mais aussi pour le goût. Je n’avais pas fait de gaspacho depuis assez longtemps, je me suis bien rattrapée, j’en ai déjà fait trois fois. J’ai apporté, comme toujours, deux changements à la recette initiale. Ayant rarement des oignons, je les remplace, la plupart du temps, par des échalotes grises et j’ai divisé la quantité d’huile par 2. C’est beaucoup, mais cela convient bien à nos goûts. Pour obtenir 1kg de tomates mondées et épépinées, j’ai pris 1,3 kg de tomates entières.
Ce gaspacho est un vrai régal, fin, parfumé, léger. Aucune des saveurs ne prend le pas sur les autres, bref, je suis conquise. Chantal, merci à toi pour cette découverte et pour le pot de piment d’Espelette… Je suis partante pour aller prendre un cours.
À propos tomate, la Munichoise m’a envoyé des photos de sa dernière récolte, dont cette tomate étrange.
C’est la première fois que je vois cette variété, elle s’appelle « tomate du voyageur ». Il est possible de séparer différents éléments sans blesser la tomate, un peu comme une grappe de raisin, pratique non ! Elle l’a obtenue en faisant sécher des graines, j’espère en profiter l’année prochaine.
Étonnante cette variété de tomates, comment ta soeur a-t-elle pu la trouver. Quant au gaspacho cela fait un rayon de soleil alors que nous avons de fortes pluies depuis hier .
Une amie a donné des tomates à ma soeur. Après dégustation, elle a gardé les graines, les a fait séchées et plantées au printemps.
J’espère bien faire un essai l’année prochaine.
Ce gazpacho est splendide! Quelle couleur merveilleuse.
Cette variété de tomates est intriguante…
Bises et bon vendredi,
Rosa
Et voilà toi qui m’avais suggéré ce gaspacho, je n’ai jamais pris le temps. Ce sera pour l’année prochaine.
Photos splendides.
Trop drôles les tomates de ta soeur. Elles viennent pas d’une autre planète ???
très original avec des tomates jaunes au look on ne devine pas …. Reine est trop sympa et c’est une copine à moi de France Bleu Provence qui écrit ses livres ! Bises du matin
Il ne me reste qu’à utiliser les tomates jaunes (sans doute les dernières) que j’ai achetées hier au marché.
La couleur de cette soupe est surprenante, de quoi surprendre les invités.
Le gaspacho aux tomates jaunes à l’air extra et cette « tomate du voyageur », extrêmement étonnante … ;o)