La semaine dernière, chez une amie, j’ai dégusté des macarons au saumon fumé. Dire que j’ai été conquise est un euphémisme, je crois avoir presque tout mangé ! Je ne sais pas si je serais invitée à nouveau ! Je suis revenue tellement enthousiaste, que j’ai voulu à mon tour préparer ces très jolies mises en bouche, pour mon dîner du lendemain. C’était ignorer la résistance de mon goûteur N° 1 et peut-être de mes invités. Finalement, comme je suis très rarement une recette à la lettre, j’ai adapté celle d’Isabelle. Les macarons se sont transformés en carolines, l’occasion pour moi de tester la recette de Pierre Hermé. (Oui, je fais partie de son fan club ! )
Recette
Porter à ébullition l’eau minérale, le sucre, le sel et le beurre. Verser d’un coup la farine tamisée, réduire la chaleur sous la casserole. Fouetter rapidement pour amalgamer le tout jusqu’à obtention d’une pâte lisse et sans grumeaux. Dessécher la pâte, elle ne doit plus adhérer aux parois de la casserole, environ 2 à 3 minutes à feu doux. Ajouter les oeufs un par un. Selon le pouvoir absorbant de la farine, il faut adapter la quantité d’oeufs. Remplir une poche à pâte avec une douille lisse numéro 10. Sur une plaque couverte de papier cuisson, coucher des petits éclairs de 5cm de long en les espaçant car ils vont gonfler. Réserver au frais.
Préchauffer le four en chaleur tournante à 200°C. Délayer le jaune d’oeuf avec un peu d’eau, badigeonner légèrement les éclairs, strier la surface à l’aide d’une fourchette. À température, enfourner les éclairs pour 10 minutes éteindre le four. Rallumer le four à 170°C pour 10 minutes supplémentaires. À ce moment, entrouvrir la porte du four, glisser une spatule en bois pour laisser échapper la vapeur d’eau et poursuivre la cuisson encore 10 minutes. Laisser les choux refroidir sur grille.
Préparer l’appareil au Philadelphia. Travailler le fromage pour l’assouplir, ajouter le jus de citron, l’aneth ciselé, le poivre et le piment d’Espelette, goûter si nécessaire et saler. Réserver au frais dans une poche jusqu’au moment de dresser. Tailler les tranches de saumon fumé en petits carrés, réserver. 1/2 d’heure avant le service sortir la préparation au fromage du réfrigérateur, couper les carolines en deux dans le sens de la longueur sans les séparer. Sur toute la longueur, déposer un cordon de fromage assaisonné, quelques baies roses, par dessus 1 ou 2 carrés de saumon, une pluche de cerfeuil ou de cresson, refermer délicatement. Répartir les carolines sur le plat de service et déguster sans modération !
Comme je m’y attendais, mes carolines ont disparu en un clin d’oeil et cette fois, je n’ai pas tout mangé ! Comme vraiment, j’ai beaucoup aimé les macarons, je vous montre ceux que Marie-Claude avait préparés. Ces amuses-bouches doivent être préparés au dernier moment pour éviter au fromage de ramollir le contenant, à savoir les carolines ou les coques de macarons.
Pour l’appareil au fromage, j’ai pris quelques libertés par rapport à la recette initiale. J’ai supprimé le wasabi, car je n’avais que de la poudre que j’ai préféré ne pas utiliser.
Hmmm….un macaron au saumon…tiens..il faudrait que je teste 🙂
À mon avis, tu aimeras.
Quand tu feras ton raid pâtissier, j’en ferais.
Quel raid ? I’ m in
Dès que Muriele aura le temps, nous projetons de faire un raid dans les pâtisseries de Lyon. Tu
peux te joindre à nous.
Bonsoir, ce sont de bien jolies « mises en bouche »… j’adore les macarons sucrés et salés et je découvre avec bonheur ces succulentes carolines. Merci pour cette belle recette.
Bonne soirée. Amitiés.
Cendrine
Ça me rappelle une recette faite il y a peu et pas encore sur le blog mais pour moi c’était avec des bagels.
les macarons au saumon, je te les laisse, pas du tout pour moi par contre, tes carolines et la technique de PH ciel encore une à tester, plus intéressante car on peut cuire plusieurs plaques, ma pâte chaleur statique était parfaite mais cuire une plaque, on perd du temps !
C’est plus pratique. La technique est proche de celle de Michalak qui lui enfourne plus chaud des choux congelés,ça fonctionne très bien aussi.
Dorénavant je t’appellerais Caroline et t’as intérêt à m’en faire goûter! Moi qui adore tous les choux, éclairs, couronnes en pâte à choux, je souffre, je bave que dis-je je rumine…
Je crois que je préfèrerai aussi ces carolines aux macarons. Un peu de mal avec la coque sucrée et la garniture salée, sauf si c’est du foie gras parce que là, pour le coup, je trouve que l’accord marche bien. Je note la méthode, d’Hermé, donc, et essaye rapidement ! ;o)
Bises
Hélène
effectivement une sacrée digression entre macarons et caroline 😉
l ‘essentiel est de se régaler 😉
bonne soirée
Bises
hervé
Alors, si j’ai bien compris, les carolines sont faites avec de la pâte à choux! Ce doit être sublime!
Lors de mon cours sur les macarons, on en a fait des salés que l’on a garni de crème sûre aux fines herbes et de saumon sumé… un pur délice!
Tu as trouvé le mot juste, c’est vraiment délicieux. Maintenant je ne sais pas si je ne préfère pas les choux aux macarons.
ils sont juste parfaits !
Magnifiques, et bien plus parlants pour moi que les macarons au saumon. Il faut que j’essaie ca. Pourquoi les appelle t’on carolines?
Ça c’est la question piège. Chez Lenôtre et dans l’art culinaire français, caroline désigne un petit éclair au café ou au chocolat. En cherchant un peu plus loin, j’ai vu que c’était l’hommage d’un pâtissier à l’une de ses conquêtes. À savoir Coquelin qui avait dédié ses petits éclairs à la Belle Otero.La belle n’est plus, la pâtisserie Coquelin a disparu elle aussi, (pourtant c’était une bonne pâtisserie), les carolines sont toujours là.
Je préfère de loin ces carolines au saumon fumé aux macarons, beaucoup trop sucrés pour moi.