Kaiserschmarrn ou le gauffrage de l’empereur *

En voyant un Kaiserschmarrn sur le blog de Tiuscha la veille de la Chandeleur, j’ai été prise d’une envie subite d’en manger un à mon tour. C’est le genre de dessert qui nécessite peu d’ingrédients, en général ceux que j’ai toujours en stock. Pour cette recette, j’ai eu recours aux conseils avisés d’un de nos maîtres en cuisine : Eckart Witzigmann. J’ai légèrement, très légèrement modifié la recette. J’ai incorporé plus de raisins secs que j’ai mis à macérer dans le rhum.

Recette

Mettre les raisins secs à gonfler dans le rhum tiédi. Préchauffer le four à 200°C. Dans un saladier, mettre la farine, le sel, le sucre, les zestes de citron, le rhum ( récupéré des raisins) et le lait. Mélanger pour obtenir un appareil lisse et sans grumeaux. Incorporer les oeufs en crevant les jaunes et en mélangeant légèrement. Il ne faut ni battre, ni fouetter.

Beurrer le fond et les bords d’une sauteuse AA avec le beurre clarifié, chauffer légèrement. Verser la pâte, parsemer les raisins secs à la surface,  enfourner. Sous l’action de la chaleur, la pâte va remonter le long de la paroi du plat, c’est assez spectaculaire.

       

Quand la pâte en surface est presque sèche, sortir la sauteuse du four, répartir 10g de beurre frais et retourner le tout. Quand le Schmarrn a une jolie couleur dorée, le découper en losanges à la spatule, saupoudrer de sucre glace, parsemer de petits morceaux du beurre restant et placer sous le grill pour caraméliser légèrement.

       

Répartir le « Kaiserschmarrn » dans les assiettes. Il est traditionnellement accompagné de compote de quetsches ou d’abricots. Avec ma soeur, nous le servons souvent avec des pommes « Tatin ». Pour cette fois, il me restait des fruits rouges congelés que j’ai mis à compoter doucement avec une cuillère à soupe de sucre vanillé maison. On peut tout aussi bien l’accompagner d’un mélange de pommes, poires et mandarines, cuit dans un sirop au thé et aux épices.

       

Déguster chaud sur un air de valse de Vienne, il faut au moins ça pour déguster un authentique « Kaiserschmarrn ». Sur l’ancien blog, j’avais publié une recette de Kaiserschmarrn, intitulée à l’époque la  » Sottise de l’Empereur ». Pour l’instant la dite recette est perdue dans les limbes de la blogosphère. Elle était à base de crème fleurette et les blancs des oeufs montés en neige. D’après la Munichoise et mon goûteur attitré, cette recette est plus légère et agréable à déguster. J’aurais presque pu doubler les quantités !

* Schmarrn = bide, bug, fiasco, flop, foirade, four, loupé, plantage, ratage, à vous de choisir le terme qui caractérise l’échec parfait d’une recette. Dans le cas d’un plat de poisson, nous pourrons parler d’un naufrage. Liste à compléter selon besoin !

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15 commentaires

  1. J’ai eu un livre de recettes viennoises à Noël, il me semble avoir salivé devant une recette de ce type  » poêlée de l’empereur », je crois.
    Je vérifierai plus tard car j’ai prêté l’ouvrage à Mireille.
    J’ai refait tes chips de topinambours, un vrai régal.

  2. Justement je l’ai vue sur le livre prêté par Cathwoman. Il y a longtemps je l’avais découpée dans un magazine, il la nommait la crêpe de l’Empereur. J’ai toujours voulu la reproduire, je n’ai plus d’excuse.

  3. bonsoir ,

    j adore j en ai fait un en suivant la recette de Babsie Steiger c’est excellent.
    On à les mêmes goûts en matière de gourmandises 😉
    bises bonne soirée
    Hervé

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