Il est reparti le temps des concours, une fois de plus Virginia m’a convaincue de participer au dernier concours gourmand mettant à l’honneur les gourmandises de Savoie. Pour la troisième année consécutive, Savoie-expo organise un concours dans le cadre du salon Saveurs et terroirs, le thème, choisi par Mercotte : une tarte folle très gourmande.
Recette
Préparer la pâte à tarte. Crémer le beurre avec le sucre glace avec la feuille du robot, incorporer l’oeuf légèrement battu, puis la poudre d’amandes et la farine tamisée. Mélanger rapidement, bouler puis étaler entre deux feuilles de papier cuisson, réserver au frais le temps de préparer les poires.
Éplucher les poires, enlever le tronc central fibreux et les pépins, les citronner. Verser le vin d’Apremont dans une casserole, déposer les poires et 1 cuillère à café de jus de citron, porter à ébullition, laisser frémir pendant 10 minutes environ en tournant régulièrement les poires puis les égoutter et laisser réduire le vin de cuisson.
Beurrer le cercle à tarte, le foncer et réserver au congélateur. Préchauffer le four à 175°C en chaleur traditionnelle. À température, poser un rond de papier cuisson sur le cercle à tarte, le couvrir de perles de cuisson et enfourner pour 25 minutes. Au bout de ce temps, étaler le chocolat blanc sur le fond de tarte, réserver. Laisser le four en chauffe.
Couper les poires en deux, enlever les pépins, s’il en reste, inciser 7 ou 8 demi-poires en trois. Tailler autant de fines lamelles d’Abondance et les insérer dans les fentes des poires et tailler le reste en petits dés.
Pour la crème, mixer le sucre, les oeufs, la crème, 1 poire 1/2 coupée en morceaux, 3 à 4 cuillères à soupe de vin de cuisson réduit; le mélange doit être mousseux et homogène. Parsemer le fond de tarte de dés d’Abondance, verser la crème et déposer les demi- poires délicatement sur la crème, enfourner pour 30 minutes environ. Laisser tiédir avant de déguster.
Bien entendu, une fois de plus, je me suis inspirée de la célèbre tarte Bourdaloue, laquelle doit son nom à son créateur, pâtissier installé vers 1850, dans la rue du même nom. Même si Monseigneur Bourdaloue était très certainement un saint homme, je suis presque certaine qu’il n’aurait pas refusé une part de ma tarte !
Te voilà repartie dans les concours, bonne idée. Je te souhaite la sélection. Avec une tarte pareille qui en douterait ?
On verra bien, mais j’ai beaucoup de mal à être organisée.