Depuis le temps, je ne saurais dire quand cette recette a fait son apparition dans nos assiettes. Si le boudin est un des plats de prédilection de mon goûteur, c’est loin d’être mon cas. La seule et unique fois où j’ai mangé du boudin, c’était à Lyon, cuisiné par un grand chef, M.O.F de surcroît : Matthieu Viannay. Ce jour là, j’ai vraiment été conquise, mon enthousiasme fut de courte durée et je n’ai jamais essayé de cuisiner sa recette. En revanche, notre boucher lyonnais prépare un boudin blanc excellent et régulièrement en hiver il en propose à ses clients, c’est grâce à lui que j’ai commencé à manger du boudin, du blanc uniquement.
Recette
Éplucher les pommes, les couper en quartiers ou en six selon leur grosseur, les citronner. Chauffer 1/2 cuillère d’huile d’olive et le beurre dans une poêle, quand le mélange est mousseux, disposer les morceaux de pommes, les colorer à feu moyen de chaque côté sans laisser attacher, baisser la chaleur et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que les pommes soient fondantes, en les tournant régulièrement.
Pendant la cuisson des pommes, cuire le boudin doucement dans une autre poêle avec un filet d’huile, après l’avoir piqué avec une fourchette, le tourner régulièrement. Servir dans des assiettes chaudes.
Quand la Parisienne en préparait, elle prenait soin d’enlever le boyau qui maintient la chair du boudin, je ne l’ai jamais fait. La qualité du boudin de Lyon ne le justifiait pas. Avec celui que mon goûteur a rapporté dernièrement, j’essaierai peut-être sa méthode. Le boyau est plus épais et c’est moins fin à la dégustation, à voir.
Nous aurions aimé partager avec vous deux ce boudin-pommes. Régulièrement il est servi à notre table, sans oublier le noir (mais toi tu n’aimes pas). Ta façon de les préparer est la même, en bouche c’est doux, salé-sucré, un régal. Biz
J’ai proposé pour les fêtes une version mini avec des mini boudins blanc sur une compote de pommes présentés dans des cuillères. Un délice
Je suis bien d’accord avec La Parisienne pour ôter le boyau, et même de couper le boudin en deux dans la longueur, voire en rondelles qui vont parfaitement dorer.
Comme quoi, on devrait toujours écouter les conseils des ancêtres ! La Parisienne serait ravie d’avoir fait des adeptes. Dame Menus Propos qui vient de tenter l’expérience en est convaincue. Pour moi,reste à trouver un bon boudin, ici c’est pas gagné.
Bon j’ai fait comme t’as dit j’ai ôté la peau (chose que je n’avais jamais tenté). Les boudins sont restés en forme et en effet ça enlève le craquant à la mâche, super. Merci qui ? Merci Dame Vanille
C’est la Parisienne qui aurait été ravie. Il faut que je réussisse à trouver du bon boudin ici, sinon j’en rapporte un camion la prochaine fois que nous irons à Lyon ! Bises
après avoir enlever le boyau on peut les rouler dans une fine chapelure avec un jaune d’oeuf
Autre sensation