Profitant de notre dernière journée de vacances et à la tête d’un stock important de blancs d’oeufs, il fallait que je satisfasse au plus vite une envie de sucré pour pallier la période de jeûne forcé en pâtisseries qui suivrait notre retour. Dans mon esprit, qui dit blancs d’oeufs, dit macarons. À la mer, c’est trop délicat pour moi. Je n’en maîtrise pas la cuisson et je n’avais plus de chocolat. L’alternative, vite trouvée, se présenta sous la forme de financiers, rapides d’exécution et de cuisson, l’idéal pour satisfaire ma gourmandise. Las, c’était sans compter avec ma tête de linotte et l’absence de l’ingrédient principal : la poudre d’amande restée à Lyon pour les macarons. C’est seulement après avoir clarifié mon beurre que je me suis aperçue de ma bévue ! Il ne me restait plus qu’à remplacer la poudre d’amande par un peu de noix de coco râpée, on verrait bien…
Recette
Sortir les blancs d’oeufs du réfrigérateur pour les faire revenir à température. Clarifier le beurre, pour obtenir la quantité voulue, il faut en faire fondre un peu plus, réserver. Tamiser la farine, lui incorporer le zeste de citron, râpé à la micro-plane. Fouetter les blancs d’oeufs additionnés d’une pincée de sel fin à vitesse moyenne. Peu à peu, incorporer le sucre en poudre en augmentant la puissance pour obtenir une texture en bec d’oiseau. À l’aide d’une spatule souple, ajouter la farine avec le zeste en 3 fois avec précaution, puis le beurre clarifié.
Couler la pâte dans une poche à douille sans douille, garnir les moules et réserver quelques heures au frais, voire la nuit. Après le temps de refroidissement, préchauffer le four à 200°C, enfourner pour 14 à 16 minutes en fonction du four et de la couleur souhaitée. laisser refroidir. Attendre quelques minutes avant de démouler sur une volette. Déguster avec un thé Earl Grey ou un chocolat bien chaud pour encore plus de gourmandise.
Ils sont magnifiques tes financiers. Si je te disais qu’une jeune blogueuse québécoise a fait ses premiers macarons avec de la noix de coco râpée et que ce fut une réussite. Elle n’avait pas de poudre d’amande et elle s’est très bien débrouillée!
Alors, je te répondrais qu’elle est très douée. Surtout pour un biscuit aussi capricieux que le macaron.
Allô Madeleine, je reviens sur ce commentaire pour te faire voir ces macarons à la noix de coco dont je te parlais : http://patechinoisetcie.blogspot.ca/2006/12/jai-fait-mes-premiers-macarons-noix-de.html
Las, satisfasse, volette que de mots plus guère employés. Tu ne dis pas comment ils étaient à la dégustation. La noix de Coco et moi on est pas copines.
Que veux-tu, j’aime ce côté suranné de notre langue qui se marie bien avec les petits gâteaux. Lesquels ont très rapidement disparu, c’est tellement meilleur quand c’est frais chaud ! La noix de coco ne fait vraiment pas l’unanimité, nous on aime bien de temps en temps.