Régulièrement, notre petit groupe de cuisinières ou cuisineuses se réunit pour prendre des cours de cuisine, pour le plaisir d’être ensemble, pour des échanges culinaires selon les spécialités de chacune, car bloggeuses ou non, c’est la passion pour la cuisine qui nous a réunies. Chacune a son créneau et les possibilités sont multiples et variées.
La cuisine de “Lacath” est très colorée, généreuse et parfumée. Elle aime les cuisines du monde, en parfaite bilingue, elle laisse une large part à Good Food dans sa cuisine.
“La Gazette” , par ses origines et alliance, cuisine d’Ouest en Est, mais pas que. En fait, sa cuisine n’a pas de frontières, tartiner un simple sandwich ou nourrir 9 affamés pendant 3 jours, un jeu d’enfant pour elle !
“Fred” ,quant à elle, nous enchante par ses voyages, ses petits plats, ses ballades et son sens de l’écoute.
“Marie-Claude” cuisine régulièrement pour nous. La fondue chinoise ou le foie gras sous toute ses formes n’ont pas de secrets pour elle. Un cas à part, adepte de nombreux cours chocolatés, à Charly ou chez Valrhona, elle fait tous ses bonbons au chocolat et pourtant elle n’en mange jamais !
On ne présente plus “Dame Menu Propos“, la dame en rouge et noir, mon binôme en concours, spécialiste de terrines et de pâtes en tous genres, championne toutes catégories pour l’organisation et les plannings en cuisine.
Et ce n’est pas tout, il y a encore “Monique” qui nous envoie régulièrement ses recettes…,la dernière en date, un entremet aux mangues et nous attendons sa recette de gaufre.
Et puis, il y a “Hilda”, notre tête chercheuse comme la nomme si bien Dominique. Elle cuisine sans relâche et nous fait profiter de ses découvertes. Elle nous transmet aussi les recettes arméniennes de sa maman, qu’elle perpétue et partage avec nous.
Un long préambule, pour vous dévoiler une de ses recettes arméniennes que j’ai eu la chance de goûter la semaine dernière autour d’un thé brûlant.
Recette
Battre le beurre ramolli en pommade pendant 10 minutes. Ajouter le sucre glace peu à peu, puis incorporer la farine de même. Mélanger bien le tout et ajouter la fleur d’oranger. Ramasser la pâte en un boule homogène, elle doit avoir la consistance d’une pâte sablée. Façonner des boudins de pâte assez fins de 2,5cm de diamètre environ. Les aplatir avec les doigts et les couper en losanges. Placer les losanges de Kourabiés sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé en prenant soin de les espacer légèrement.
Décorer chaque Kourabié d’un pignon ou d’une pistache non salée. Réserver une vingtaine de minutes au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 150°C thermostat 5, enfourner les kourabiés et laisser cuire à feu très doux jusqu’à ce que le dessous de chaque sablé prenne une coloration légèrement rosée.Laisser refroidir sur grille et saupoudrer de sucre glace. Ils se gardent facilement une semaine dans une boîte métallique.
À mon départ, Hilda m’en a donné quelques uns, qui, bien évidemment, n’ont jamais vu la couleur d’une boîte en métal ! Merci Hilda.
Les fêtes approchent, ces petits gâteaux ont tout à fait leur place à côté des biscuits de l’Avent ou comme cadeaux gourmands.
Ils doivent être délicieux! J’adore ce genre de biscuits.
Bises et bon WE,
Rosa
Tout d’abord, j’aime beaucoup votre site et j’espère que vous retrouverez vos anciens postes, ils étaient excellents.
Ce biscuit est très délicieux, pour s »effriter en bouche le fond doit à peine être coloré, c’est un de mes préférés.
Au Liban, nous l’appelons Ghoraybé (phonétiquement proche de kourabié), et il prend différentes formes, losanges, anneaux, doigts, nature, aux pistaches, ou fourré aux dates….. Est-il d’origine libanaise, arménienne ou autre? En tout cas, c’est une des spécialités très demandées au Mashrek.