L’omelette à l’oseille de Jean-François Piège

L’oseille et moi, il faut bien le reconnaître, cela n’a jamais été une histoire d’amour ; enfants, nous mangions souvent une soupe à l’oseille dont je n’ai jamais vraiment raffolé. Pourtant, j’aime beaucoup les aromatiques que je cultive avec plus ou moins de bonheur au jardin. Le persil plat pousse où il veut, le cerfeuil se refuse à revenir, l’estragon a repris doucement et cette année l’oseille prolifère. À l’origine, j’avais planté ce pied d’oseille pour la Munichoise qui, elle, adore ça, en me disant que cela l’inciterait à venir plus souvent ! Entre deux voyages, c’est une amie qui en profite. La recette de Jean-François Piège m’a incitée à l’essayer, non pas à cause de l’oseille, mais plutôt du Parmesan, en me disant qu’il masquerait un peu le goût de l’oseille ! Après dégustation, je dois avouer que la recette du chef m’a réconciliée avec l’oseille. Cette recette vient d’être testée chez la Munichoise avec le plus grand succès.

Recette

Pendant la préparation et la cuisson, ne pas oublier de préchauffer le plat de service et les assiettes, un plat chaud est meilleur, si on le déguste chaud.

Laver l’oseille soigneusement, l’équeuter en partie pour les plus grosses feuilles, la sécher sur un torchon propre, en réserver quelques feuilles pour la sauce à la crème, ciseler le reste du bouquet.

Dans un cul de poule, casser les oeufs, ajouter la fleur de sel, le poivre du moulin, fouetter vivement, incorporer le parmesan fraîchement râpé, fouetter puis ajouter l’oseille. Chauffer une petite noix de beurre demi-sel et une cuillère à moka d’huile d’olive dans une poêle anti-adhésive, verser l’appareil, mélanger l’ensemble doucement. Quand l’omelette est prête, la déplacer doucement avec une spatule vers le bord pour la plier.

    

Parallèlement, préparer la crème à l’oseille, chauffer la crème fraîche, ajouter une pincée de sel fin, incorporer l’oseille et stopper la cuisson dès qu’elle change de couleur.

Verser la crème sur le plat de service, déposer l’omelette ; sur le dessus de l’omelette, déposer des miettes de pain au lait torréfiées, le reste de Parmesan râpé et déguster sans attendre.

Selon mon habitude, j’ai pris quelques libertés par rapport à la recette originale : j’ai fait prendre de la couleur à l’omelette, ni la Munichoise, ni mon goûteur attitré, ni moi, n’aimons les omelettes baveuses, là elle l’était encore très légèrement quand je l’ai repliée, j’ai déposé quelques pousses d’oseille, juste pour la déco et la couleur. La prochaine fois, car maintenant je sais qu’il y aura une prochaine fois, je ferai des copeaux de Parmesan un peu plus gros.

 

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