Finalement, j’en reviens toujours au même point ou presque, qu’il soit frais, pâte cuite ou pâte molle, jeune ou vieux, sec ou coulant ou à coeur, il m’est impossible d’envisager un repas sans fromages. Pendant le séjour des Shreks, en dehors des séances de pâtisserie, je me suis lancée dans un exercice périlleux à mon sens : l’Aligot, un de mes péchés mignons. Si grand Shrek a bien aimé cette purée roborative, petite Shrek a moins apprécié, peut-être une saveur d’ail trop présente. Ce premier essai n’a pas filé autant que je l’espérais, alors j’ai recommencé et là victoire, ça file. Quelle explication donner, la pomme de terre, la crème, que sais-je, je parie plutôt sur la qualité de la Tomme, à vérifier. Avant de me lancer dans cette recette, j’en ai cherché à droite et à gauche pour finalement concocter la mienne !
Recette
Éplucher les pommes de terre, les rincer, les mettre dans une grande casserole avec les gousses d’ail dégermées et coupées en deux, couvrir d’eau froide salée. À ébullition, baisser la chaleur, maintenir une légère ébullition pendant 20 minutes. Pendant la cuisson des pommes de terre, émincer la Tomme fraîche, plus elle est fraîche plus l’opération est facile.
Quand les pommes de terre sont cuites, les égoutter, enlever les gousses d’ail, les laisser dessécher 1 à deux minutes sur la plaque encore chaude. Chauffer la crème fraîche. Écraser les pommes de terre au presse-purée ou à la moulinette, ajouter le beurre coupé en morceaux puis la crème fraîche chaude, bien mélanger à la cuillère en bois. À feu doux, incorporer la Tomme fraîche peu à peu sans cesser de remuer. Au bout de cinq minutes environ l’Aligot doit commencer à filer.
Pour moi, cet Aligot a représenté un tour de force, il faut déployer beaucoup d’énergie pour le réussir, à mon premier essai, j’ai cassé ma grande cuillère en bois ! En résumé, la dépense énergétique est supérieure à l’apport de calories !
Tu sais m’attirer. Depuis notre séjour (7 ans) en Auvergne et quelques jours en Aveyron il y a 2 ans j’adooore l’aligot. C’est trop bon. Comme la truffade d’ailleurs. Mais pour trouver dans le Dauphiné de la tomme fraîche de cantal faut chercher…
Si j’en trouve à Oléron, tu dois en trouver chez toi. Regarde chez Super-U, j’en ai trouvé aussi au Leclerc, en paquet de 500g. À priori, je n’en trouverais plus en rentrant. Ici je n’en trouve qu’en hiver.
Et j’ai oublié de te féliciter pour le filage de la pâte, bravo!
Merci beaucoup, si je continue à m’entraîner, j’aurais des muscles en acier !