Gaufres à la Tomme de Savoie

Ces gaufres ont bien failli ne jamais être réalisées…Partis pour un week-end prolongé sur notre île préférée malgré la tempête, nous avons profité d’une accalmie pour traquer la palourde ! elle était là, mais nous aussi ! Qui dit grande marée, dit grand coefficient et retour ultra rapide de la mer. Un bref, vraiment bref moment d’inattention pour cause de grosse palourde et me voilà telle une île déserte, au milieu de la mer pas démontée ! un faux mouvement, une glissade, je suis trempée jusqu’aux os, mais bonne nouvelle, je n’ai pas lâché mon seau de palourdes. Curieusement, l’eau n’était pas très froide.

Avant d’aller batifoler sur l’estran, j’avais préparé une pâte à gaufres avec de la Tomme de Savoie, encore elle ! Une raison supplémentaire à cette recette, il fallait bien démarrer la saison, depuis le temps que je l’attends, celle de l’ail des ours ! Il est apparu très tôt cette année. Celui de cette recette vient de mon jardin, j’ai pris soin de ne pas utiliser les fleurs pour favoriser la culture de 2015 !

Recette

Commencer par faire fondre le beurre, le laisser refroidir. Couper la Tomme de Savoie en petits cubes. Ciseler les feuilles d’ail des ours très finement. Dans une terrine, verser la farine, faire un puits, ajouter les oeufs et mélanger au fouet en partant du milieu. Quand toute la farine est absorbée et qu’il n’y a plus de grumeaux, incorporer le beurre fondu refroidi, les cubes de Tomme de Savoie, l’ail des ours et le lait peu à peu, assaisonner avec les épices et goûter, rectifier si nécessaire.

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En fonction de la capacité d’absorption de la farine il faut diminuer ou augmenter un peu la quantité de lait. Réserver 3/4 d’heure au frais. Quand la pâte a reposé, allumer le gaufrier, verser de la pâte à l’emplacement prévu pour couvrir les alvéoles à moitié. Compter 2 à 3 minutes de chaque côté. La cuisson dépend des gaufriers. Déguster encore tiède.

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3 commentaires

  1. Excuses-moi mais j’ai souri en t’imaginant essayant d’attraper une GROSSE palourde et être attrapée par la mer en position île déserte. Bon tout est rentré dans l’ordre ouf. Et l’ail des ours refait son apparition. Bonne idée, je dirais même mieux très bonne idée. T’es revenue ?

    1. Mes malheurs te font rire, rends-toi compte, cela aurait été dramatique si j’avais perdu ma grosse palourde ! d’ailleurs nous sommes en train de les manger.

  2. mais c’est qu’elle a failli devoir appeler les secours!! 😉 Remarque c’est vrai que se retrouver encerclée par la mer est très vite fait dans certaines régions, heureusement tout fini bien et tu peux te régaler de palourdes.

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